COMeet - Rencontre avec Omar Victor Diop
Depuis onze ans, Omar Victor Diop photographie des femmes, des hommes, parfois lui-même, et donne à voir sa vision de l’Afrique qui l’a vu grandir, au moyen d’un discours historique, humaniste, mais surtout éminemment engagé.
À l’occasion de sa collaboration avec COURBET, plongez au cœur de l’univers de cet autodidacte aux inspirations multiples et à l’esthétique graphique, colorée, singulière.
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Un artiste, deux sujets de prédilection
"L’environnement, la durabilité, la préservation des espèces animales et végétales, c’est le grand challenge de nos générations.
Mon origine est ma source d’inspiration essentielle. J’essaie aussi de combler un déficit de visibilité de l’Afrique moderne et notamment de l’Afrique urbaine, celle qui réussit, celle qui entreprend et qui n’est pas juste témoin de sa destinée.
Les personnages que je mets en scène, ou à travers lesquels je me mets en scène, sont souvent assez représentatifs de cette Afrique d’où je viens, avec un certain look, une certaine esthétique, d’héritage afro-islamique. Le rapport au textile, au graphisme, sont des choses qui sont certes universelles, mais pour lesquelles l’Afrique subsaharienne et de l’Ouest sont connues et identifiables."
"C’est une belle aventure pour moi et un nouveau territoire."
"Je suis assez féru d’innovations technologiques et le diamant est un produit fascinant. L’idée que l’on puisse en produire sans avoir à éventrer la Terre et sans avoir à faire travailler des enfants, est ce qui fait du diamant créé en laboratoire un produit prestigieux et légendaire, et en même temps propre. Je trouve que c’est un exemple de ce que nous, les êtres humains, pouvons faire lorsque nous décidons de vraiment laisser intact le patrimoine environnemental dont nous avons hérité. Quand on décide de le faire et que l’on utilise ce que l’on fait de mieux, c’est-à-dire la technologie, on arrive à faire des choses assez incroyables, et COURBET en est un bel exemple.
J’apprécie énormément les références esthétiques et le design qui sont glissés dans chacune des pièces de joaillerie COURBET. J’ai un coup de cœur pour la collection PONT DES ARTS car c’est incroyable comment, avec quelques grammes d’or et quelques diamants de synthèse L’appellation “diamant de synthèse” peut induire en erreur car, dans notre imaginaire, le synthétique est facilement associé à l’artificiel. Pourtant, dans le cas du diamant de laboratoire, des conditions de formation différentes permettent un résultat égal, tant par ses propriétés optiques que physiques; l’impact écologique en moins. La terminologie imposée ne reflète pas la juste valeur des diamants cultivés grâce au génie humain: cet astérisque vert symbolise le combat pour l’acceptation d’un nom plus juste. , on recrée tout l’esprit d’une ville-musée comme Paris qui est emblématique. Et pourtant on parle de création tout à fait contemporaine."
"J’aime beaucoup le savoir-faire autour de la joaillerie."
"La joaillerie est un art, non seulement noble et identitaire, mais c’est surtout un savoir-faire qui raconte l’histoire des peuples. Quand on visite des expositions dans les musées on se rend compte qu’on apprend beaucoup sur cette histoire grâce à la joaillerie, et donc créer de la joaillerie c’est écrire des pages d’histoire. En perfectionnant cette forme de joaillerie et cette nouvelle culture du diamant, COURBET crée un héritage. En tant que photographe je suis ravi et honoré d’en être le témoin."
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