Le savoir-faire COURBET
Si la Maison COURBET parait disruptive lorsqu’elle choisit de n’utiliser que des diamants de synthèse
L’appellation “diamant de synthèse” peut induire en erreur car, dans notre imaginaire, le synthétique est facilement associé à l’artificiel. Pourtant, dans le cas du diamant de laboratoire, des conditions de formation différentes permettent un résultat égal, tant par ses propriétés optiques que physiques; l’impact écologique en moins. La terminologie imposée ne reflète pas la juste valeur des diamants cultivés grâce au génie humain: cet astérisque vert symbolise le combat pour l’acceptation d’un nom plus juste.
, elle perpétue, dans la fabrication de ses bijoux, des savoir-faire très anciens.
Entre les mains des artisans de nos ateliers la matière prend forme et le diamant se révèle.
Tout commence par une idée...
Tout commence par une idée, une inspiration, que notre directrice artistique, Marie-Ann Wachtmeister retranscrit en croquis. Aidée de son équipe créative elle développe des modèles qu’elle décline en collier, bague, boucles d’oreilles...
Pour les commandes spéciales de pièces exceptionnelles, nous faisons peindre à la gouache le bijou à taille réelle sous toutes ses facettes. Ce document de travail digne d’un tableau, va permettre au chef d’atelier de comprendre comment le bijou s’articule, de préparer ses lots de pierres et d’organiser les étapes de la fabrication.
La gouache permet de réaliser le prototype du bijou, en cire. Malléable, la cire permet de se rendre compte du volume du bijou, de son confort, il est encore temps d’ajuster le modèle.
Ensuite, la cire est placée sur des tiges qui forment « l’arbre de fonte ». C’est là que le fondeur intervient. Il crée un moule en plâtre, recouvre l’arbre et le met dans un four. Avec la chaleur, la cire va fondre laissant son empreinte dans le plâtre.
La deuxième étape consiste à couler l’or dans le moule
Le précieux métal va remplir les vides laissés par la cire. Une fois le métal refroidi, le fondeur casse le moule et découvre ce qui deviendra un bijou. Les futurs bijoux sont encore accrochés les uns aux autres par l’arbre en or.
Le joaillier corrige toutes les imperfections. Cette étape est capitale, elle requiert expérience, soin et minutie. Une fois le corps de bague prêt à recevoir les pierres, le joaillier vérifie l’appairage, c’est-à-dire que tous les diamants sont harmonieusement choisis.
Les 4C cut, color, clarity et carat lui permettent de s’assurer que chaque petite pierre d’un pavage par exemple s’intègrera aux pierres de part et d’autre d’elle.
Le joaillier passe ensuite la main au sertisseur qui fixe les pierres sur la monture. Il existe un grande variété de sertis : grain, clos, griffes, rail…
Pour finir le bijou, il passe entre les mains du polisseur qui gomme toutes les traces que le travail des artisans qui l’ont précédé auraient pu laisser sur le métal.